En prélude à sa nouvelle rentrée politique, l’ancien député Guy Dossou Mitokpè a entrepris de rendre visite à certaines personnalités politiques afin de recueillir leurs conseils. Après Nicéphore Soglo, le jeune acteur politique a rendu visite à Joël Aïvo qui n’aurait rien perdu de sa conviction politique.
Le Dimanche 9 Octobre 2022, l’ancien secrétaire général du parti Restaurer l’Espoir a rendu visite au candidat du front pour la restauration de la démocratie condamné à 10 ans de prison pour blanchiment de capitaux. A la prison civile de Cotonou ce dimanche, Guy Dossou Mitokpè a trouvé un Joël Aïvo pleine de force, constant dans ses convictions mais surtout, très confiant en l’avenir.
Ensemble avec le constitutionnaliste l’ancien député de la septième législature a parcouru l’actualité politique du pays. Il fait le constat en échangeant avec l’agrégé de droit, qu’il a gardé intact sa vision politique pour le Bénin.
« Nous n’avons pas voulu que ce rendez-vous prenne fin, nous avons parcouru l’actualité politique et nous étions très ravi de voir que le Professeur AÃVO conserve encore une force morale intacte…”, a écrit Guy Mitokpè sur sa page Facebook.
Cette visite à l’en croire a été l’occasion pour lui de lui annoncer la déclaration politique du 12 octobre 2022 au chant d’oiseau. “Il a salué l’initiative et n’a pas manqué de souligner que seul le Bénin est éternel et seul l’intérêt suprême du Bénin devrait motiver toutes nos actions… Nous n’avons pas manqué de lui dire que notre souhait, est que la prochaine fois où nous nous verrons, que cela soit hors des mûrs de la prison…” a souligné Guy Mitokpè dans son post.
Joël Aïvo condamné à 10 ans de prison
Arrêté le 15 avril sur le pont de Womey alors qu’il venait de laisser plutôt ses étudiants en droit, Joël Aïvo fut poursuivi pour des faits de blanchiments de capitaux et de déstabilisation de l’Etat avant d’être condamné à 10 ans de prison par la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme.
Candidat recallé par la commission électorale nationale autonome (CENA) à l’élection présidentielle de 2021 sous la bannière du front pour la restauration de la démocratie, l’universitaire a renoncé faire appel de sa condamnation et séjourne depuis un an à la prison civile de Cotonou.