Le dimanche 05 septembre 2021, l’ex-Président sud-africain, Jacob Zuma, a bénéficié de la liberté conditionnelle pour raison médicale. Dès lors, l’ex-patron de l’ANC (African national congress) n’a plus fait d’apparition publique jusqu’à hier, jeudi 14 octobre, à Durban, où une foule compacte de ses partisans a organisé une séance de prière en son honneur, informe les médias locaux.
Ils étaient sortis de tous les coins du pays, en général, et de Durban, en particulier, à venir apporter leur soutien indéfectible à l’ex-dirigeant sud-africain, poussé à la démission, puis condamné à 15 mois de prison ferme pour outrage à la justice. Pour des raisons de santé, Jacob Zuma a bénéficié le 05 septembre dernier, d’une liberté conditionnelle.
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Depuis sa libération de prison, Zuma n’a effectué aucune sortie publique. C’est donc par vidéo qu’il s’est entretenu avec ses partisans, hier, jeudi, à Durban, pendant une heure d’horloge.
Dans son adresse, l’ex-chef d’Etat sud-africain n’a pas hésité à tirer dans les pattes des dirigeants actuels, les accusant d’être des oppresseurs. « Aujourd’hui, nous sommes un État gouverné par ceux qui savent ce que c’est que d’être opprimé et privé des droits humains fondamentaux. », s’est lâché Jacob Zuma.
Il poursuit ses accusations, à peine voilées, faisant état de sa privation de liberté, sans aucune forme de procès. « C’est cet État qui m’a emprisonné pour outrage à magistrat sans procès. Quelque chose a terriblement mal tourné dans notre pays. », a-t-il ajouté.
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Après avoir tiré, à boulets rouges, sur le pouvoir en place, notamment, les autorités judiciaires sud-africaines, l’ex-numéro 1 de l’ANC a demandé à ses partisans et sympathisants, de même que tous les Sud-Africains, d’aller s’acquitter de leur devoir civique, pour les prochaines échéances électorales. Jacob Zuma les a tous exhortés à aller mettre leurs bulletins de vote dans les urnes, pour le compte du Congrès national africain (ANC), lors des municipales du 1er novembre prochain.