L’African National Congress (ANC), parti au pouvoir en Afrique du Sud, a perdu la majorité absolue au Parlement suite aux législatives du 29 mai. Cette nouvelle ère politique pourrait profondément transformer le paysage institutionnel sud-africain.
Les résultats officiels, annoncés ce dimanche par le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Mosotho Moepya, révèlent que l’ANC n’a obtenu que 159 sièges sur les 400 disponibles à l’Assemblée nationale. Ce revers historique force le parti à rechercher des alliances pour former une coalition gouvernementale et maintenir son influence politique.
Le principal parti d’opposition, l’Alliance démocratique (DA), a quant à lui renforcé sa présence au Parlement en obtenant 87 sièges. Le nouveau parti uMkhonto we Sizwe (MK), fondé par l’ex-président Jacob Zuma, a réussi à décrocher 49 sièges, un résultat modeste mais significatif pour un parti récemment créé.
La participation électorale a atteint 58,6%, avec 16,2 millions de votants sur les 27,7 millions d’électeurs inscrits. Ce taux de participation, est inférieur à celui des élections précédentes.