La président du parlement béninois, Louis Vlavonou est désigné pour présider la destinée du Réseau des parlementaires africains contre la corruption (Apnac). Son élection est intervenue ce jeudi 27 Juillet 2022 à l’issue de la 8ème assemblée générale biennale du Réseau.
Louis Vlavonou, le président de l’assemblée national du Bénin est le nouveau président du Réseau des parlementaires africains contre la corruption (Apnac). Il a été porté à ce poste par ses pairs à l’issue de la fin des travaux de la 8ème assemblée générale biennale du Réseau qui a eu lieu ce jeudi 27 Juillet 2022.
Pour le nouveau président du réseau des parlementaires africains contre la corruption (Apnac), les fruits ont bien tenu la promesse des fleurs et la rencontre de Cotonou marque véritablement un nouveau départ pour le Réseau.
« Je m’en voudrais de clore mon propos sans exprimer, au nom de mon pays le Bénin, au nom des membres du Conseil d’administration de notre Réseau que j’ai l’honneur de présider et en mon nom personnel, notre sincère gratitude à l’ensemble des participants pour leur confiance« , a affirmé Louis Vlavonou après le choix porté sur sa personne.
Le nouveau président du réseau des parlementaires africains contre la corruption prend l’engagement solennel de répondre au mieux aux attentes placées en lui mais grâce aux soutiens de tous.
Les résolutions issues des travaux …
A l’issue des travaux du réseau qui se sont déroulés à Cotonou, capitale économique du Bénin, plusieurs conclusions et résolutions ont été prises. Au titre de ces résolutions, l’essentiel à retenir se présente comme suit:
- l’Apnac réaffirme entre autres pour mission de renforcer la lutte contre la corruption et de faire entendre la voix des parlementaires africains sur le sujet ;
- prend acte des rapports présentés par les sections nationales;
- salue l’engagement individuel et collectif des sections nationales en vue d’une lutte efficace contre la corruption en Afrique ;
- et rappelle le danger que représente la corruption pour le bien-être des populations et pour le développement des sociétés africaines.
L’assemblée générale de l’APNAC note également que la corruption met en péril la démocratie, la gouvernance et les droits de l’Homme en affaiblissant les institutions sur lesquelles se fondent les sociétés justes et équitables.
Elle souligne de même que l’éradication de la corruption en Afrique permettra la réalisation des Objectifs de développement durable, la réduction de la pauvreté, le développement humain et l’accès aux services sociaux de base.