Les attaques djihadistes enregistrées récemment au Bénin ont créé un mouvement de déplacement dans certaines zones frontalières. De sources concordantes, plusieurs pêcheurs nigériens vivant au Bénin ont dû quitter pour rejoindre leurs villages d’origine au Niger.
A la suite des attaques djihadistes survenues à Banikaora et Porga, des pêcheurs nigériens installés au Bénin depuis plusieurs années, ont fui pour regagner les communes rurales de leur pays, proches du Bénin. Selon RFI, il s’agit de plusieurs centaines de pêcheurs nigériens qui sont retournés au Niger avec leurs familles. Ils ont été accueillis dans les communes rurales de Gatwani et Tounouga, dans la préfecture de Gaya, frontalière du Bénin.
Selon des autorités nigériennes qui se sont confiés à RFI, les pêcheurs « ont été priés de regagner leur pays d’origine« . Le Niger s’est donc préparé pour accueillir ses citoyens. « Le Niger a pris toutes les dispositions pour accueillir ses ressortissants », a déclaré le gouverneur de la région de Dosso.
Départ forcé ou volontaire ?
Selon certaines sources, le départ des pêcheurs nigériens auraient été forcé. Beaucoup d’entre eux ont confié avoir tout abandonné pour rejoindre en express leur terre natale. Mais du côté du Bénin, des sources rejettent la thèse de la pression qui aurait été mise sur les ressortissants nigériens. « Nous n’avons chassé personne », explique un officiel béninois au média français.
Au lendemain des attaques djihadistes qui ont fait cinq mort dont deux militaires, l’armée béninoise a renforcé sa présence dans les zones frontalières. L’État-Major général avait signifié que les militaires béninois sont en alerte pour répondre à la moindre provocation.
Quelle justification fumeuse!!! En réalité ces soi disant pêcheurs étaient de connivence active ou passive avec les terroristes.
Maintenant ils savent qu’ils ont un chex eux, c’edt parfait. Le Bénin n’a jamais chassé personne. Comme il y a la paix, les gouvernements occidentaux et africains jaloux font tout pour ternir l’image du Bénin et du Président Talon. Le temps du béni oui oui est terminé.