À en croire le contenu d’une nouvelle note d’orientation sur l’emploi et l’éradication de la pauvreté, sortie, mardi 28 septembre 2021, par le chef de l’ONU, António Guterres, depuis l’avènement de la pandémie de Covid-19, la reprise des activités économiques a du plomb dans l’aile. Résultat, la disparité entre riches et pauvres devient de plus en plus criarde, nous apprend Onu Info.
En décembre 2019, le monde faisait face à une maladie virale, qui continue de faire des ravages jusqu’à ce jour. La pandémie de Covid-19 continue de dicter sa loi dans les pays du tiers-monde comme dans les pays développés. Résultat, cette situation sanitaire a mis aux arrêts toutes les activités sur la planète.
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La pandémie a non seulement confirmé, mais approfondi les inégalités existantes
À la faveur d’une nouvelle note d’orientation sur l’emploi et l’éradication de la pauvreté, divulguée, mardi 28 septembre 2021, et rapportée par le site Onu Info, le chef de l’Organisation des Nations unies (ONU), António Guterres, a tiré sur la sonnette d’alarme, en ce qui concerne le manque de solidarité durant la pandémie. « La solidarité mondiale a été jusqu’à présent totalement insuffisante », a-t-il déclaré. « Un contrat social renouvelé… devrait être au cÅ“ur de la reprise », a-t-il exhorté.
Le contenu de la note d’orientation présente le bilan d’une pauvreté criante, avec un accroissement de 119 à 224 millions de pauvres, entre mars et décembre 2020 – la première augmentation de ce genre en plus de 21 ans.
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Au moins 982 milliards de dollars sont nécessaires pour arrondir les bords
Plus des 3/4 de ces « nouveaux pauvres » vivent dans des pays à revenu intermédiaire. En parallèle, le revenu des plus riches a connu un accroissement de plus de 3.900 milliards de dollars.
Selon le rapport, en raison de la pandémie, il y a une perte de quelques 75 millions d’emplois en 2021 qu’avant la crise, et de 23 millions, prévus en 2022.
Il estime également que 8,8% du total des heures de travail ont été perdues en 2020, soit l’équivalent des heures travaillées en un an par 255 millions de travailleurs à temps plein. Ce chiffre correspond à une perte de 3.300 milliards de dollars de revenus du travail avant le soutien du gouvernement.
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Pour parvenir à « une reprise riche en emplois » et à une « transition juste », au moins 982 milliards de dollars sont nécessaires pour répondre aux chocs immédiats du marché du travail dus à la crise, selon le rapport.
Une chose est de pondre des rapports pour attirer l’attention des décideurs et des concernés sur des situations données, une autre est de faire en sorte que le contenu de ces textes parvienne à qui de droit. Le nÅ“ud gordien, c’est que les destinataires de ces rapports prennent la responsabilité d’aller au-delà de simples promesses, en posant des actes concrets. Qu’à cela ne tienne, il faut continuer par tirer la sonnette d’alarme, histoire de parvenir à faire bouger les lignes. C’est la seule façon de régler les problèmes auxquels fait face l’humanité dans son ensemble.