L’arrestation du constitutionnaliste Joël Aïvo fait l’objet d’un recours qui sera examiné ce mardi 28 Septembre 2021 par les sept conseillers de la haute institution. Le recours est orienté contre le procureur spécial de la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme; Elomn Mario Mètonou.
Trois citoyens béninois ont porté devant la cour constitutionnelle, un recours contre le magistrat Mario Mètonou, procureur spécial de la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Les requérants dénoncent le silence du procureur face à ce dossier.
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Dans leur plainte, ils dénoncent d’abord la manière cavalière dont l’universitaire a été interpellée alors qu’il revenait de l’université d’Abomey-Calavi où il dispense des cours. Mieux, ils ne comprennent pas le silence du procureur spécial qui, selon eux viole tout droit d’information sur le dossier.
S’appuyant sur l’article 8 de la constitution, les requérants estiment que le droit à l’information est une exigence dans un système démocratique. Ils dénoncent également dans cette procédure, le non respect du principe d’égalité de tous devant la loi.
Le recours inscrit au rôle de l’audience publique de ce mardi
Les plaignants déplorent également dans la procédure enclenchée contre le candidat recallé du front pour la restauration de la démocratie, le non respect des articles 26 et 35 de la constitution. Aussi invitent -ils les conseillers de la cour constitutionnelle de déclarer le mutisme du procureur Elomn Mario Mètonou comme contraire à la constitution.
Le dossier est programmé pour être examiné ce mardi 28 Septembre 2021. Les sept conseillers de la cour donneront certainement demain une décision qui va départager le procureur de la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme et les plaignants.