Le chef brigade du poste douanier de Hillacondji, à la frontière bénino-togolaise, Achille Allossogbé, l’inspecteur liquidateur Salifou-Boukary Maboudou, le receveur Ali Aboubakar et le transitaire Gustave Mèhinto sont depuis le vendredi 20 août dernier en garde à vue. Ils sont épinglés dans une affaire de déclaration financière frauduleuse.
Le système monté et huilé depuis 2019 a déjà fait un manque à gagner de plus de 360 Millions de francs CFA à la caisse de l’Etat.
A lire aussi: Bénin: la NOCIBE annonce l’augmentation du prix du ciment à compter du 1er Septembre
Le pot aux roses a été découvert suite aux impayés constatés par le receveur de Hillacondji. Le bilan de l’année 2019 fait état de près de 361 millions de francs Cfa d’écarts.
Mais chose curieuse, les opérateurs économiques interpellés dans le cadre de ce gap ont affirmé avoir payé les taxes exigées au niveau de la douane de Hilacondji.
Qu’est-ce qui justifie alors ce gap? Interpellés, les douaniers suspectés dans ce business affirment avoir enregistré toutes les données financières mais ont justifié le gap évoqué par des pannes d’ordinateurs.
De ces pannes d’ordinateurs, 361 millions n’ont pas pu être enregistrés. Gardés à vue depuis vendredi, ils seront présentés dans les prochaines heures au procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), qui se chargera d’orienter le dossier afin que toute la lumière soit faite et les responsabilités, situées.