La brigade mobile de contrôle (BMC) des ressources minières des départements du pays à procédé le jeudi 19 Août dernier à la fermeture de plusieurs sites d’exploitation illégale de carrière de sable dans le département de l’Ouémé.
Suite à une descente inopinée sur les sites d’exploitation des ressources minières présidées par le préfet du département de l’Ouémé Marie Akpotrossou et placées sous la tutelle du ministère en charge des Mines, la brigade mobile de contrôle (BMC) a procédé à la fermeture de cinq sites d’exploitation illégaux de carrières de sable.
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L’opération de contrôle a également permis à la brigade mobile, l’interpellation de 11 présumés exploitants frauduleux de carrière et l’arraisonnement de plusieurs camions chargés de sables.
Les 11 présumées exploitants frauduleux de carrières de sable interpellés seront présentés dans les tous prochains jours au procureur de la république et pourront répondre de leurs actes.
Précisons que la brigade mobile de contrôle doit son existence à l’arrêté 2021-n°10 – 058/Sg/Spat/Sa 001Sg21 portant création, attributions, organisation et fonctionnement d’une brigade chargée du contrôle des carrières d’exploitation de ressources minières dont le sable, la latérite, le gravier roulé, les pierres et les substances précieuses dans le département de l’Ouémé.
Faut-il le rappeler, la même opération a été menée quelques semaines plus tôt dans le département du plateau où une descente de la brigade mobile de contrôle a conduit à la répression d’exploitants illégaux et à la sensibilisation d’autres sur des sites artisanaux et industriels dans les communes de Sakété, Adja-Ouèrè et Pobè.
« On ne se lève pas pour créer une carrière d’extraction de sable, de latérite ou d’autres ressources minières. C’est un secteur réglementé par des textes au Bénin. Mais malgré ça, les gens se mettent à créer illégalement des carrières et créent d’énormes dégâts environnementaux sans même prendre le certificat d’occupation de site que délivre la mairie« , avait martelé l’autorité préfectorale, Daniel Valère Sètonnougbo.