Le ministère canadien de la Santé de Montréal a enregistré les premiers cas présumés d’infection de la population par la variole du singe. C’est ce qu’a annoncé ce jeudi la chaîne CTV, citant des sources dans le ministère.
Jusqu’à présent, il y a sept cas. Ils n’ont pas encore été confirmés officiellement. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) note que la variole du singe est une maladie virale rare qui survient principalement dans les régions reculées d’Afrique centrale et occidentale, situées à proximité des forêts tropicales humides.
Selon l’OMS, le virus est transmis à l’homme par des animaux sauvages tels que les rongeurs et les primates, et sa propagation secondaire par transmission interhumaine est limitée. En règle générale, le taux de létalité des épidémies de cette maladie se situe entre 1% et 10%, la majorité des décès survenant dans les groupes d’âge plus jeunes, a indiqué l’organisation.
Il n’existe pas de traitement spécifique ni de vaccin contre la variole du singe, mais une vaccination préalable contre la variole permet également une prévention très efficace de la maladie.