Les États-Unis s’en sont violemment pris au Rwanda pour son implication présumée dans une attaque meurtrière sur un camp de déplacés à Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
Une attaque d’artillerie sur un camp de déplacés à la périphérie de Goma, en République démocratique du Congo (RDC), a causé la mort d’au moins 9 personnes et blessé des dizaines d’autres. Washington a rapidement pointé du doigt le Rwanda pour son implication présumée dans cette attaque, accusant les forces armées rwandaises et les rebelles du M23 « soutenus » par ce pays.
Le porte-parole du département d’État américain, Matthew Miller, a publié un communiqué condamnant fermement l’attaque et exprimant une vive inquiétude quant à l’avancée des forces armées rwandaises et des rebelles du M23 dans l’est de la RDC. Ces événements ont entraîné le déplacement de millions de personnes, exacerbant ainsi la crise humanitaire dans la région.
Les tensions entre la RDC et le Rwanda sont montées d’un cran, avec le président congolais Felix Tshisekedi appelant la France et d’autres membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU à intervenir pour sanctionner le régime rwandais. Les accusations réciproques entre les deux pays font craindre une escalade du conflit.
Toutefois, la réaction du Rwanda à ces accusations a été cinglante, qualifiant les déclarations américaines de « ridicules » et « absurdes ». La porte-parole du gouvernement rwandais a nié toute implication dans l’attaque, pointant du doigt les groupes rebelles soutenus par les forces armées congolaises pour de telles atrocités.