Le président russe a clairement menacé le Kazakhstan et les anciens pays membres de l’Union soviétique, s’ils ne le soutiennent pas dans son « opération militaire spéciale » en l’Ukraine.
« Vous faites partie de la Russie historique », a déclaré vendredi, Vladimir Poutine, à l’adresses des dirigeants des anciennes Républiques socialistes soviétiques. À l’occasion du 25e Forum économique international de Saint-Pétersbourg, vendredi, le chef du Kremlin a laissé entendre que les pays voisins et anciens membre de l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) pourraient subir le sort de l’Ukraine, s’ils ne soutiennent pas son « opération militaire spéciale », rapporte The Telegraph.
Interrogé sur la déclaration du président du Kazakhstan, qui n’a pas souhaité reconnaître l’indépendance des Républiques prorusses autoproclamées de Donetsk et de Louhansk dans le Donbas ukrainien, l’ancien chef du FSB (ex-KGB) a répondu : «  Qu’est-ce que l’Union soviétique ? C’est la Russie historique ». Le président russe a ensuite calmement loué le Kazakhstan en tant que nation fraternelle de la Russie avant d’ajouter : « La même chose aurait pu se produire avec l’Ukraine, absolument, mais ils ne seraient pas nos alliés ».
Alors qu’il était sur scène aux côtés du dirigeant kazakh, Vladimir Poutine a donc clairement assuré que les anciens pays de l’URSS font partie intégrante de la Russie. Cette « grande Russie » chère au cÅ“ur du pensionnaire du Kremlin, qui a également justifié l’invasion de l’Ukraine, dont il avait nié l’existence même en tant que Nation.
Des déclarations interprétées comme de vraies menaces à Noursoultan (capitale kazakh) et dans d’autres capitales des ex-Républiques soviétiques. « Le Kazakhstan pourrait être la prochaine proie de la Russie », analyse même un observateur. Une crainte d’autant plus légitime, estime-t-il, que le pays d’Asie centrale est riche en matières premières, notamment en minéraux, dont le nord du pays est riche en gisements.