Hernan Dario Velasquez, un ancien chef dissident de la guérilla des FARC a été abattu au Venezuela par d’autres rebelles, ont rapporté dimanche les médias colombiens. Il s’était éloigné des FARC en 2018 après l’accord de paix de 2016.
Hernan Dario Velasquez, surnommé « El Paisa », l’un des commandants dissidents des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), a été abattu au Venezuela par d’autres rebelles, a affirmé la presse colombienne, dimanche. Citant des sources du renseignement colombien et vénézuélien, plusieurs médias colombiens rapportent qu’« El Paisa » a été victime d’une embuscade dans l’Etat d’Apure, frontalier avec la Colombie. Toutefois, ni le gouvernement colombien d’Ivan Duque ni celui du Vénézuélien Nicolas Maduro n’ont confirmé cette information. L’armée colombienne a déclaré à la presse qu’elle n’avait pas connaissance d’une telle information.
🚨 Jesús Santrich, el otro jefe guerrillero que habrÃa muerto en Venezuela. Su caso y el de Hernán DarÃo Velásquez, alias el Paisa, tienen similitudes → https://t.co/d72DaONivW pic.twitter.com/VlOllabmH0
— EL TIEMPO (@ELTIEMPO) December 5, 2021
#Atención 🔴 | Medios de comunicación locales revelaron que fuentes de inteligencia habrÃan confirmado la muerte de Hernán DarÃo Velásquez, alias ‘El Paisa’. Era uno de los jefes de la ‘Segunda Marquetalia’, y su muerte confirmarÃa otro golpe para las disidencias de las FARC. pic.twitter.com/I5ANkwx56T
— red+ noticias (@RedMasNoticias) December 5, 2021
Commandant redouté durant ses années à la tête de la force d’élite des FARC, Hernan Dario Velasquez s’est rendu célèbre pour ses actions armées, dont l’attentat à la voiture piégée qui avait fait trente-six morts et des dizaines de blessés en février 2003 à Bogota. Il s’était éloigné des FARC en 2018, à la suite de l’accord de paix signé en 2016 qui avait désarmé la guérilla la plus puissante d’Amérique latine, et dont il était pourtant l’un des négociateurs. Il était réapparu en 2019 aux côtés d’Ivan Marquez, ex-numéro deux des FARC qui dirige la Segunda Marquetalia, et de Jesus Santrich, un autre guérillero influent, pour annoncer son retour aux armes. A plusieurs reprises, le gouvernement colombien a accusé celui de Caracas d’avoir protégé ces rebelles dissidents, ce qu’il a toujours nié.