Walter Thurnherr, Chancelier de la Confédération depuis 2016, a annoncé sa démission inattendue, marquant un tournant au sein du gouvernement suisse.
La scène politique suisse a été secouée par la démission surprise du Chancelier de la Confédération, Walter Thurnherr, âgé de 60 ans, qui occupait le poste depuis le 1er janvier 2016. Cette annonce a pris de court de nombreux observateurs politiques et soulève des interrogations sur les raisons qui ont conduit à cette décision.
Diplomate de carrière, Walter Thurnherr a joué un rôle crucial dans la direction de l’état-major du gouvernement suisse. Doté d’une solide expérience en diplomatie, il avait auparavant occupé des postes de responsabilité au sein du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) ainsi que dans d’autres départements gouvernementaux. Son expertise et son dévouement ont marqué son mandat de Chancelier, où il a assisté le président de la Confédération et le Conseil fédéral, et a participé aux séances hebdomadaires des sept Sages.
La démission de Walter Thurnherr pose également la question cruciale de son successeur. La désignation du nouveau Chancelier de la Confédération est prévue pour le 13 décembre, date à laquelle, le président de la Confédération Alain Berset désignera également son remplaçant. Cette double nomination pourrait remodeler le paysage politique suisse et impacter la manière dont la Confédération interagit avec la scène internationale.
La carrière de Walter Thurnherr a été marquée par son parcours académique en physique théorique à l’EPFZ, suivi de sa transition vers la diplomatie en 1989. Ses années de service ont inclus des postes à Berne, à Moscou et à New York, renforçant ainsi sa perspective globale. Son rôle de Chancelier a souligné l’importance de cette position, souvent qualifiée de « 8e conseiller fédéral », dans la gestion des affaires gouvernementales et de la diplomatie suisse.