Le président angolais, Joao Lourenço, a pris samedi la présidence de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP), dont le sommet à Luanda a préconisé une coopération inclusive et multilatérale.
Malgré les difficultés imposées par Covid-19, les membres de l’organisation ont assisté à la réunion à Luanda avec des délégations de haut niveau, ainsi que des représentants de pays observateurs, d’entités régionales et des Nations Unies (ONU). De l’avis de Lourenço, cette mobilisation dénote de l’importance accordée au renforcement de la Communauté en tant que plate-forme multilatérale de coordination des idées et des actions en faveur d’objectifs communs.
Pendant ce temps, le président du Cap-Vert, Jorge Carlos de Almeida, a salué la trajectoire du bloc au cours de ses 25 années d’existence et a appelé au renforcement des liens dans tous les domaines, en tenant compte du soutien spécifique aux pays les moins avancés. Le chef de l’État a également souligné l’intérêt d’avoir une langue commune comme facteur d’unité, dans le respect de la diversité et du dialogue entre les différentes cultures.
Concernant les visions partagées, le président de l’Assemblée parlementaire de la CPLP, Cipriano Cassama, a souligné l’appel à renforcer les liens économiques et commerciaux ainsi qu’à coordonner les efforts pour lutter contre le Covid-19, le terrorisme et les fléaux de la pauvreté et des inégalités. La séance d’ouverture a également été prononcée par le président namibien, Hage Gottfried Geingob, au nom des pays observateurs, et par François Loudeceny Fall, en tant que représentant spécial du secrétaire général de l’ONU.
Fondée le 17 juillet 1996, la CPLP est actuellement composée de l’Angola, du Brésil, du Cap-Vert, de la Guinée-Bissau, de la Guinée équatoriale, de la Guinée-Bissau, du Mozambique, de Sao Tomé et Principe, du Timor oriental et du Portugal. La présidence de l’Angola sera de deux ans, selon les règles de l’association.