Les inondations en Somalie ont fait au moins 31 morts et plus de 500 000 personnes déplacées. La situation a été exacerbée par le dipôle de l’océan Indien et se déroule dans des proportions qui n’arrivent qu’une fois par siècle.
Depuis le début du mois d’octobre, la Somalie subit des pluies intenses attribuées à El Niño, provoquant des inondations dans plusieurs régions du pays. Les régions les plus touchées sont Gedo, dans le sud, et Hiran, au centre, où la rivière Shabelle a débordé, submergeant des routes et emportant des habitations à Beledweyne.
Les conséquences humaines de cette catastrophe sont dévastatrices. Au moins 31 personnes ont perdu la vie, tandis que plus de 500 000 citoyens somaliens ont été contraints de quitter leurs maisons détruites par les eaux. Les images de villes submergées et de terres agricoles transformées en étendues d’eau témoignent de l’ampleur du désastre.
La situation est d’autant plus critique en raison de la rare combinaison d’El Niño et du dipôle de l’océan Indien, créant une divergence des températures de surface de la mer entre les zones occidentales et orientales de l’océan. Cette conjonction météorologique crée des conditions propices à des inondations d’une ampleur exceptionnelle.