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Sénégal: un prêtre suspendu pour avoir tabassé un autre prêtre

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Un prêtre sénégalais du diocèse de Kolda, dans le sud du pays, a été suspendu suite à une altercation violente avec un autre prêtre.

Jean Luc Mancabou, prêtre et administrateur de la paroisse Saint-Joseph de Vélingara, a été sanctionné pour « coups et blessures » et « désobéissance ». La sanction, qui interdit à Mancabou d’exercer des actes ou des droits liés à l’ordre et de célébrer les sacrements, est en vigueur du 1er juillet 2023 au 30 juin 2024. Selon la Croix, dans un décret daté du 19 juin dernier et qui notifie cette sanction, Mgr Jean-Pierre Bassène, évêque de Kolda, souligne que par cette peine, il lui est interdit de «Â conférer tout sacrement et de célébrer tout sacramental, sauf à des fidèles en danger de mort ». Mgr Bassène précise que «Â les actes posés malgré cette interdiction seraient illicites et constitueraient un nouveau délit canonique (cf. can. 1 393) ».

La décision de Mgr Jean-Pierre Bassène, évêque du diocèse de Kolda, serait prise suite à de multiples scandales et actes de désobéissance de la part de Mancabou. Selon le site d’informations catholique La Croix Africa, Mancabou est accusé de ne pas avoir respecté les règles de passation de service. Il a insisté pour que la passation de charge entre lui et le père Théodore Coly, son confrère, se fasse devant le conseil pastoral paroissial et le conseil pour les affaires économiques, ce qui est contraire à la procédure habituelle.

Le jour de la passation de service, Mancabou a convoqué ces deux conseils et a violemment agressé son confrère devant les membres des deux structures. Ce n’est pas la première fois que Mancabou est impliqué dans des scandales de violence physique, indique le journal catholique.

En conséquence de la décision de l’évêque de Kolda, Mancabou est interdit de conférer tout sacrement et de célébrer tout sacramental, sauf à des fidèles en danger de mort. Toute absolution donnée serait invalide, de même que tout mariage auquel il assisterait serait nul. Les actes posés malgré cette interdiction seraient illicites et constitueraient un nouveau délit canonique.

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