Dans sa stratégie de lutte contre la montée de l’insécurité dans le Nord du Bénin, le gouvernement entend compter sur la collaboration des leaders locaux et des populations des Communes menacées.
La lutte contre le terrorisme, est une lutte inclusive. Dans cette perspective, les autorités du ministère public et de la sécurité ont entamé une démarche vers les leaders locaux et les populations des Communes cibles des djihadistes. L’objectif est de les sensibiliser sur l’importance de la coproduction de la sécurité.
Pour la phase I de cette tournée de sensibilisation, les cadres du ministère de l’intérieur ont ciblé 08 Communes. Il s’agit des Communes de Karimama, de Malanville, de Kandi, de Sègbana, de Copargo, de Djougou, de Bassila et de Ouaké.
En contact des populations cibles, les messages délivrés par les émissaires du ministère de l’intérieur sont clairs, le peuple doit développer la résilience pour faire face aux menaces des groupes armés terroristes. Cette résilience des populations doit s’exprimer par leur collaboration aux actions des forces armées qui certes jouer leur partition mais ne pourront pas venir au bout du terrorisme sans la collaboration de tous. L’apport des populations est de faire en sorte que les terroristes ne viennent pas s’installer sur le territoire. Parallèlement à la délégation du Borgou, une autre délégation de cadres du ministère de l’intérieur a sillonné certaines communes de la Donga pour le même exercice.
C’est une très bonne organisation