Près de 200 cas de Monkey Pox, une maladie rare, est causée par le virus de la variole simienne, sont enregistrés dans la province du Maniema dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). On note déjà plus de 24 cas de décès, selon les autorités.
La variole simienne, une maladie rare, est causée par le virus de la variole simienne (monkeypox) qui est structurellement apparenté au virus de la variole et entraîne une maladie semblable, mais moins sévère. Cette maladie ravage la population des zones de santé de Dikululu et Ushu et Weta dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
« La zone de santé de Tunda, dans le territoire de Kibombo, a déjà notifié 191 cas dont 24 décès dus au monkeypox. Au cours de la 40e semaine, les échantillons prélevés dans les aires de santé de Wenga, Utshu et Weta ont été envoyés à l’Institut National de Recherche Biomédicale pour des analyses dont les résultats viennent de confirmer l’épidémie », souligne le gouverneur du Maniema, Afani Idrissa, dans un communiqué officiel.
La variole simienne, une maladie rare
La maladie humaine est observée en Afrique de manière sporadique et parfois endémique. La plupart des cas signalés ont été enregistrés en République démocratique du Congo. Depuis 2016, des cas confirmés ont également été signalés en Sierra Leone, au Liberia, en République centrafricaine, en République du Congo et au Nigeria, qui a connu la plus importante épidémie récente.
La transmission secondaire d’humain à humain, résulte d’un contact étroit avec les excrétions des voies respiratoires infectées, avec les lésions de la peau d’une personne infectée ou avec des objets contaminés récemment. Les principaux réservoirs suspects sont des rongeurs, comme les écureuils.
La variole simienne a été découverte en 1958 lorsque des épidémies d’une maladie semblable à la variole se sont produites chez des singes macaques mangeurs de crabes, gardés pour la recherche. Aucun traitement n’a été mis au point à ce jour.