La Mission de l’ONU en République Démocratique du Congo (RDC), a entamé son retrait du Sud-Kivu, après 25 ans de présence.
La MONUSCO a amorcé son retrait définitif de la province du Sud-Kivu, une région encore en proie aux violences des groupes armés. La première base transférée, celle de Kamanyola, établie en 2005, sera désormais gérée par la Police nationale congolaise.
Ce retrait s’inscrit dans le cadre des engagements pris par le gouvernement congolais, visant à renforcer les Forces de défense et de sécurité, tout en réorganisant la présence de l’ONU pour mieux soutenir le peuple et le gouvernement de la RDC. Selon la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies en RDC, Bintou Keita, il ne s’agit pas d’un départ des Nations Unies de la RDC, mais plutôt d’une reconfiguration de leur présence, avec les Agences, Fonds et Programmes de l’ONU qui continueront à apporter leur appui, selon leurs mandats respectifs.
Le calendrier convenu entre l’ONU et les autorités congolaises prévoit que le retrait du Sud-Kivu soit achevé d’ici fin avril, tandis que la mission restera présente dans les provinces du Nord-Kivu et Ituri. L’objectif ultime est un retrait total et définitif de la MONUSCO de la RDC d’ici fin 2024, conformément à cette feuille de route.