Dans la région de Van, située à l’est de la Turquie, les autorités de ce pays ont construit un mur en béton de 150 kilomètres, le long de la frontière iranienne. Le retour au pouvoir des Taliban est source d’inquiétude de la part du régime d’Ankara et de la population turque, dans son ensemble. Les autorités craignent une nouvelle crise migratoire sur leur sol, alors que le pays accueille déjà 3,7 millions de Syriens, ayant fui la guerre.
Un mur en béton, haut de quatre mètres, sort de terre désormais entre la Turquie et l’Iran, dans la région de Van, pour stopper l’avancée des migrants. Environ 500 km de frontières séparent les deux pays, traversés par des milliers de migrants, principalement afghans, en route vers l’eldorado européenne.
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Depuis la conquête du pouvoir à Kaboul, le 15 août, par les insurgés islamistes, et le retrait des troupes américaines, le 31 août, le pouvoir en place en Turquie craint une flambée des arrivées. Le pays compte déjà, sur son territoire, 3,7 millions de Syriens, ayant fui les combats.
Les patrouilles se font de plus en plus présentes dans le secteur pour sécuriser une frontière poreuse, qui s’étend à flan de montagnes. Le nouveau mur s’étend sur une distance de 150 km et Ankara déclare que 50 kilomètres supplémentaires viendront s’ajouter à la portion déjà construite.