Dans le dessein de combattre le terrorisme et le banditisme, qui ont tragiquement coûté la vie à de nombreux citoyens, la République démocratique du Congo a réintroduit la peine de mort pour certains crimes spécifiques.
Suite à la levée du moratoire sur la peine de mort en RDC, diverses réactions ont émergé. Le gouvernement a justifié cette mesure en vue de purger l’armée des traîtres et de contenir la montée du terrorisme et du banditisme urbain, qui ont entraîné la perte de vies humaines.
En effet, le Ministre de la Communication et Porte-parole du Gouvernement a souligné que cette décision était inévitable face à la répétition des actes de trahison. Cependant, il a assuré que des mesures seraient prises pour éviter les abus.
Pour apaiser les inquiétudes, la Ministre d’État chargée de la Justice a énuméré les crimes passibles de la peine de mort, tels que la participation à des mouvements insurrectionnels, les crimes contre l’humanité, les complots militaires, la rébellion, etc.
Malgré cela, le ministre a souligné que cette décision était prise à contrecÅ“ur, dans le but de protéger la vie des millions de Congolais. Aussi, il a insisté sur la nécessité de faire face à la trahison observée lors des opérations militaires contre l’ennemi.