Lundi 20 septembre 2021, lors de l’Assemblée générale des Nations-Unis, la Birmanie et l’Afghanistan ont été exclus, à la dernière minute, de la liste des communications. Les Taliban avaient émis le vÅ“u que leur nouveau chef de la diplomatie intervienne à l’ONU, mais leur demande n’a pas pu être prise en compte, car trop tardive, selon un responsable onusien, cité par France 24.
Ce lundi 27 septembre 2021, à New-York, on assiste au ballet des dirigeants du monde entier, notamment, ceux qui vont prendre part à l’Assemblée générale des Nations-Unies, malgré la pandémie de Covid-19. Plusieurs pays feront des communications dans le cadre de ces assises de haut niveau, auxquelles la Birmanie et l’Afghanistan n’auront pas droit à la parole.
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À en croire le programme initial de l’ONU, les discussions devraient se terminer, de façon successive, par la Birmanie, la Guinée et l’Afghanistan, ce dernier pays étant encore sur la liste, dans la nuit du dimanche à lundi, avec le passage à la tribune de l’ambassadeur Ghulam Isaczai, membre du gouvernement déchu, alors même qu’il a été révoqué par les nouveaux maîtres de Kaboul.
Quelle n’a été, cependant, la surprise des participants de voir disparaitre, de la liste des discours, l’Afghanistan. « Ce pays a retiré sa participation au débat général », a annoncé à l’AFP, la porte-parole du président de l’Assemblée générale, Monica Grayley, précisant qu’« aucune raison n’avait été donnée » sur cette décision in extremis.
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Quant à la Guinée, où le dernier régime a été renversé par un coup d’Etat, elle sera bel et bien présente à la tribune des Nations-Unies, par la voix de l’ambassadeur, Aly Diane, nommé par le pouvoir déchu. Mais Ghulam Isaczai ne fera pas d’apparition à la prestigieuse tribune internationale.