Selon une information rapportée ce lundi 2 octobre par le média Français franceinfo, le président déchu du Niger, Mohammed Bazoum, a saisi le Conseil des droits de l’homme de l’ONU sur sa « détention arbitraire » par la junte.
Après avoir saisit la Cour de justice de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest, le président déchu Mohamed Bazoum s’est tourné vers le Conseil des droits de l’homme de l’ONU pour espérer obtenir sa libération et le rétablissement de l’ordre constitutionnel au Niger. Selon franceinfo qui cite ses avocats, Mohammed Bazoum a saisi le « groupe de travail sur la détention arbitraire » et le « comité des droits de l’homme » au sein du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.
Egalement, selon le média français, les avocats de Mohammed Bazoum annoncent aussi le dépôt d’une « plainte avec constitution de partie civile » pour « attentat et complot contre l’autorité de l’Etat » et « arrestations et séquestrations arbitraires » auprès du tribunal de grande instance de Niamey. Le 18 septembre dernier, les avocats du président avaient déposé devant la Cour de justice de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) une requête invoquant « l’arrestation arbitraire » et « la violation de la liberté d’aller et venir » du président Mohamed Bazoum, de sa femme Haziza et de son fils Salem, détenus avec lui au palais présidentiel depuis le coup d’État du 26 juillet.
« Nous demandons (…) au vu de la violation des droits politiques, que l’État du Niger soit condamné au rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel par la remise du pouvoir au président Bazoum qui doit continuer de l’exercer jusqu’à la fin de son mandat le 2 avril 2026 », avait déclaré son avocat sénégalais, Seydou Diagne.