La Cour de justice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a débouté mardi, le candidat malheureux à la dernière élection présidentielle du Niger, Mohamene Ousmane, sur le contentieux électoral qui l’oppose au président élu, Mohamed Bazoum.
Le candidat autoproclamé président depuis la présidentielle du février 2021 au Niger, Mohamene Ousmane, est désormais fixé quant au verdict de la Cour de justice de la CEDEAO. L’instance judiciaire n’a, sans surprise, pas donné raison à l’opposant nigérien sur le contentieux électoral qui l’oppose au président élu, Mohamed Bazoum.
« La Cour de justice de la CEDEAO, dans un arrêt rendu public ce mardi 31 mai 2022 sur l’affaire Mahamane Ousmane contre l’État du Niger, a débouté le requérant dans ses allégations de violations de ses droits humains par l’Etat du Niger lors du second tour de l’élection présidentielle du 21 février 2021 », a rapporté l’Agence Presse Nigérienne.
« Selon la Cour, compétente pour connaître des cas de violation des droits de l’homme dans tout État membre, l’État du Niger n’a pas, lors de ces élections, violé les droits du candidat Mahamane Ousmane à un procès équitable conformément à la charte africaine des droits de l’homme, à se défendre devant les juridictions nigériennes », a ajouté la même source.
Principal challenger à la présidentielle de 2021, Mahamane Ousmane, avait, selon les résultats définitifs proclamés par la Cour constitutionnelle, recueilli lors du second tour, 44,34% contre 55,66% pour Mohamed Bazoum. Des chiffres qu’il a entièrement rejetés et dénoncé des « irrégularités » survenues lors du scrutin.