La joueuse de tennis japonaise Naomi Osaka, ancienne numéro 1 mondiale tombée à la 47e place au classement WTA, a annoncé mercredi qu’elle était enceinte et qu’elle n’envisageait pas de rejouer avant 2024.
Trois jours après avoir déclaré forfait pour l’Open d’Australie, Naomi Osaka a annoncé, ce mardi, sur ses réseaux sociaux être enceinte. Cette dernière n’a plus joué depuis septembre lors du tournoi de Tokyo. «Â Si j’ai bien envie d’une chose, c’est que mon enfant regarde l’un de mes matches et dise ensuite à quelqu’un : «Â C’est ma mère »Â », a tweeté la Japonaise de 25 ans, photo d’une échographie à l’appui.
«Â 2023 va être une année pleine d’enseignements pour moi et j’espère vous revoir dès le début de la suivante puisque je serai là lors de l’Open d’Australie 2024Â », poursuit la championne, qui s’est déjà imposée à deux reprises à Melbourne et dont elle venait d’annoncer dimanche son retrait pour l’édition 2023.
Problèmes de santé
Quadruple vainqueure en Grand Chelem, Osaka n’a disputé aucun match en compétition depuis son retrait du tournoi de Tokyo en septembre suite à des douleurs abdominales. Elle a également évoqué ses problèmes de santé mentale et a passé toute l’année 2022 hors du Top 10, subissant des défaites au premier tour à Roland-Garros et à l’US Open. La Japonaise avait déclaré forfait pour Wimbledon en raison d’une blessure au talon d’Achille.
En 2021, elle avait défrayé la chronique en se retirant de Roland-Garros après avoir annoncé qu’elle ne donnerait pas de conférence de presse afin de préserver sa santé mentale. Après une ascension éclair, la reine du tennis à la personnalité timide avait jusque-là masqué ses fragilités. Déjà vénérée au Japon, son pays de naissance, dans la ville qui porte son nom, elle avait fini par devenir une égérie dans le monde entier, la sportive la mieux payée du monde et s’était faite porte-parole du mouvement contre le racisme en 2020. C’est justement cette surexposition qu’elle n’a pas supportée.