Vladimir Poutine a affirmé, jeudi, qu’il n’y avait pas eu d’impact externe sur l’avion lors du crash dans lequel le patron de Wagner a trouvé la mort. Selon le président russe, des « morceaux de grenades » ont été retrouvés dans les corps des victimes.
Une action menée directement de l’intérieur de l’avion ? Alors que le mystère demeure autour de la mort d’Evguéni Prigojine, en août dernier, dans le crash de son avion, le président russe Vladimir Poutine a affirmé, jeudi 5 octobre, que des « morceaux de grenade » avaient été retrouvés dans les corps des victimes. « Le chef du Comité d’enquête m’a fait un rapport il y a quelques jours. Des fragments de grenades ont été retrouvés dans les corps des victimes de la catastrophe aérienne. Il n’y a pas eu d’impact externe sur l’avion », a-t-il déclaré lors du forum international de Valdaï, en Russie.
Le flou demeure
Les enquêteurs n’ont, en revanche, pas indiqué s’ils privilégiaient la piste d’un assassinat, d’un problème technique ou d’une erreur humaine. La seule enquête ouverte pour le moment dans le cadre de cet accident concerne des faits de violation des règles de sécurité aérienne.
Le 21 août dernier, le patron du groupe paramilitaire Wagner est mort dans le crash de son jet privé aux côtés de certains de ses lieutenants. Il effectuait un trajet entre Moscou et Saint-Pétersbourg. Un accident qui a soulevé de nombreuses questions, notamment sur l’implication de la Russie.
Un temps proche du chef de l’État russe, Evgueni Prigojine était tombé en disgrâce et était considéré comme un traître par Vladimir Poutine pour avoir orchestré une mutinerie le 23 juin 2023. L’Ukraine et les Occidents suspectent ainsi une vengeance du Kremlin, une thèse que Moscou rejette.