Battu par l’Uruguay en quart de finale lors de l’édition tenue en Afrique du Sud en 2010, le Ghana retrouve à nouveau la Céleste, cette fois-ci en phase de groupe du Mondial 2022. Un duel qu’ont hâte de disputer les Black Stars, selon le défenseur Alidu Seidu.
Douze ans après, le Ghana retrouve son bourreau de la Coupe du monde 2010. Qualifiés pour le Mondial 2022 après leur victoire étriquée contre le Nigéria en barrage, les Black Stars vont affronter l’Uruguay le 2 décembre prochain, dans le cadre de la troisième journée du groupe H, où logent également le Portugal et la Corée du Sud. Un match qui sonne comme une revanche pour les Ghanéens qui se doivent de laver l’affront à eux infliger notamment par un certain Luis Suarez, annoncé présent pour cette opposition.
Et dans le camp ghanéen, on ne rêve que de cette rencontre. C’est en tout cas ce qu’a confié Alidu Seidu à RFI. Dans un entretien accordé à la chaine française, le défenseur a expliqué que les siens sont impatients d’en découdre avec la Céleste. « C’est vrai que l’Uruguay a marqué l’histoire du football au Ghana. Là-bas, tout le monde attend ce match », a expliqué l’international ghanéen.
Le pensionnaire de Clermont Foot, qui a récemment prolongé son contrat jusqu’en 2027 avec les Auvergnats, a également évoqué son ascension rapide chez les Black Stars. Devenu international ghanéen en juin dernier, le défenseur de 22 ans, tout comme Inaki Williams (Athletic Bilbao) et Tariq Lamptey (Brighton and Hove Albion), fait partie des binationaux qui ont rejoint la sélection ghanéenne en cette seconde moitié de l’année.
« C’est vrai que ça a été très très vite pour moi. Franchement, je ne m’attendais pas à ça. Je me disais ‘ok, je vais arriver en Europe, découvrir un pays, un club et ça va aller tout doucement’. Et aujourd’hui, je passe de remplaçant à titulaire puis je suis en sélection. Ce n’est que du bonheur… Il y a de grands grands joueurs qui n’ont pas eu la chance de faire la Coupe du monde. C’est le rêve de tout footballeur sur terre », a ajouté le Clermontois.