La Cour pénale internationale (CPI) a confirmé la validité du mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine pour crime de guerre, malgré les mesures de rétorsion annoncées à l’encontre du procureur et des juges impliqués.
La CPI a rejeté les tentatives d’entrave aux efforts internationaux visant à garantir la responsabilité des actes interdits par le droit international général, affirmant que les menaces ne les empêcheront pas de poursuivre les personnes suspectées de crimes de guerre. Cette décision intervient après la délivrance d’un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine pour son rôle présumé dans l’invasion russe qui a eu lieu il y a quelques années.
Les mesures de rétorsion annoncées contre le procureur et les juges de la CPI, dans le but de les dissuader de poursuivre Poutine, n’ont pas dissuadé l’organisme judiciaire de faire respecter la loi. La présidence de l’Assemblée des États parties de la Cour, qui constitue son organe législatif, «déplore ces tentatives d’entrave des efforts internationaux visant à garantir la responsabilité des actes interdits par le droit international général», a-t-elle déclaré dans un communiqué.
La CPI est convaincue que la justice doit être rendue indépendamment des pressions politiques et diplomatiques exercées par certains États. Les crimes de guerre doivent être poursuivis et les auteurs doivent être tenus responsables, quelle que soit leur position ou leur rang. Cette décision envoie un message clair aux auteurs de crimes de guerre : la communauté internationale ne tolérera pas l’impunité.
En maintenant le mandat d’arrêt contre Poutine, la CPI dit rester déterminée à poursuivre les auteurs de crimes de guerre, même si cela implique de faire face à des mesures de rétorsion.