L’ancien candidat malheureux de l’alliance restaurer la confiance, Corentin Kohoué serait-il marqué par son rapprochement avec l’ancien directeur général de l’ex société nationale de commercialisation des produits pétroliers (sonacop), Iréné Agossa? Même si l’ancien préfet veut convaincre du contraire, tout semble prouver que la collaboration entre les deux hommes n’a pas été fructueuse.
Le parcours politique entre l’ancien directeur général de l’ex société nationale des commercialisation des produits pétroliers (SONACOP), Iréné Agossa et l’ancien préfet du Mono-Couffo, Corentin Kohoué cache beaucoup de « non dits » même si les deux acteurs politiques tentent de faire croire le contraire.
A lire aussi: Bénin: guerre de tranchées entre deux associations de « egoun-goun » à Porto Novo
Au lendemain de l’aventure menée ensemble par les deux dans le cadre de l’élection présidentielle du 11 Avril 2021, Corentin Kohoué s’est simplement muré dans un silence inquiétant au moment où Iréné Agossa intensifie son activisme politique et a même mis sous les fonts baptismaux , sa formation politique.
Le malaise était perceptible déjà lors des premières sorties médiatiques du colistier Iréné Agossa au lendemain de la présidentielle. Les arguments qu’il avançait pour parler du candidat présageait déjà que la collaboration entre les deux ne pouvait pas aller au delà de la présidentielle. Des soupçons confirmés par l’absence de Corentin Kohoué au congrès constitutif du nouveau parti mis sous les fonts baptismaux par l’ancien DG SONACOP.
Les duos que nous avons constitués pendant l’élection présidentielle ressemblent au mariage du 16e siècle…
Décidé à lui tirer le ver du nez, le quotidien « Le Matinal » a contacté ce mardi 13 Octobre le candidat malheureux à la dernière élection présidentielle pour en savoir davantage sur son silence alors que son colistier Iréné Agossa affiche un activisme politique sans précédent.
Pour satisfaire la curiosité des confrères de « Le Matinal », Corentin Kohoué utilise une figure de style propre à son mentor politique, le président Bruno Amoussou. Dans une sorte d’allégorie, il compare son alliance avec Iréné Agossa dans le cadre de la présidentielle passée comme un mariage du 16ème siècle.
» Les duos que nous avons constitués pendant les élections présidentielles ressemblent au mariage du 16ème siècle dont les couples se découvrent devant le maire et le curé le jour du mariage« , confie Corentin Kohoué.
Une réponse ambiguë mais qui cache à peine la déception du « marié » quand il a fini par découvrir qui était véritablement la « mariée ». Les effets de cette déception, l’éloignement du marié. Qu’est ce qui a pu autant décevoir l’ancien préfet des départements du Mono-Couffo? L’argent? En tout cas, les bruits avaient courus faisant état de ce que les deux avaient été démarchés par le pouvoir en place en vue d’organiser un match amical dans le cadre de la présidentielle…
Tout compte fait, pour Corentin Kohoué l’aventure avec Iréné Agossa relève désormais du passé. Mais le fait de ne plus vouloir d’un mariage, va-t-il préciser ne signifie pas qu’on ne se mariera plus. L’ancien préfet entend ainsi revenir sur la scène politique. « Je ne suis pas encore fatigué. Celui qui m’a amené en politique est toujours en politique. Pourquoi voulez-vous que j’aille à la retraite. Amoussou Bruno est toujours là. Alors pourquoi les gens pensent que moi je dois aller à la retraite ? Ce n’est pas parce que je ne suis pas avec Iréné que j’ai pris une retraite politique. Si pour lui ne pas aller avec son RLC, c’est aller à la retraite, tant mieux« , a martelé Corentin Kohoué, visiblement encore à la recherche de l’épouse idéale.