La décision de la présidente du Honduras de reconnaître Pékin comme partenaire diplomatique officiel a été saluée par la Chine, mais Taïwan a exprimé son inquiétude quant à l’avenir de ses relations avec le pays d’Amérique centrale.
La présidente du Honduras, Xiomara Castro, a annoncé mardi sa décision de vouloir établir des relations diplomatiques « officielles » avec la Chine, ce qui a été immédiatement salué par Pékin. Cependant, Taïwan a exprimé sa préoccupation face à cette annonce, soulignant que le Honduras faisait partie des quatorze derniers pays à reconnaître officiellement l’île comme partenaire diplomatique.
Depuis des décennies, Taïwan et la Chine s’opposent sur la question de la souveraineté, chacun revendiquant le droit de représenter l’ensemble de la Chine. Cette rivalité s’est manifestée par des luttes diplomatiques pour la reconnaissance des pays du monde entier, qui ont été contraints de choisir entre les deux pays.
Le Honduras était l’un des rares pays de la région à maintenir des relations diplomatiques avec Taïwan. La décision de Xiomara Castro de reconnaître officiellement la Chine est susceptible d’avoir un impact important sur les relations bilatérales entre les deux pays.
La Chine, quant à elle, a vu cette annonce comme une victoire diplomatique importante dans sa lutte pour obtenir la reconnaissance de Taïwan. Pékin a salué la décision du Honduras comme un exemple à suivre pour les autres pays qui maintiennent des relations diplomatiques avec Taïwan.
Le sort des relations entre Taïwan et le Honduras reste incertain, mais il est clair que cette décision aura des répercussions importantes sur les relations entre les deux pays et sur l’équilibre géopolitique de la région.