« Le débat sur la pension des anciens députés n’a rien de honteux », Sèdami Mèdégan
La position du président Patrice Talon sur la proposition de loi initiée par un groupe de députés visant à accorder des pensions aux anciens parlementaires ne clos pas le débat. Les députés de la huitième législature sont déterminés à faire le débat, c’est du moins l’avis de Dr Sèdami Mèdégan Fagla, député à l’assemblée nationale du Bénin.
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Lors de la dernière rencontre à laquelle il a participé avec les centrales syndicales et le patronat, le chef de l’Etat, le président Patrice Talon a donné son avis sur la question des pensions à accorder aux anciens députés qui défraie actuellement la chronique.
La position du président de la République a été sans ambigüité. Le chef de l’exécutif n’est pas favorable à cette proposition de loi portant attribution de pension aux anciens députés. Alors qu’on croyait que le débat était clos après l’avis du président Patrice Talon, des voix s’élèvent au sein des parlementaires pour tenter de justifier la pertinence de la proposition de loi.
C’est l’ancien député Bernard Lani Davo qui, le premier est revenu sur la proposition de loi pour prendre le contre-pied de l’analyse du président Patrice Talon. Dr Sèdami Mèdégan Fagla se prononcera également sur le sujet pour affirmer que le débat sur la question mérite d’être fait.
Les propos de Sèdami Mèdégan Fagla
La député de la huitième législature membre du parti Union Progressiste, Sèdami Mèdégan Fagla s’est prononcée sur la radio Capp fm sur la proposition de loi visant à accorder des avantages aux anciens députés.
La femme parlementaire dans son explication indique que les camarades qui sont là depuis plusieurs législatures ont fait savoir que ce débat est comme un serpent de mer qui est là depuis. A la croire c’est un débat qui était là apparemment à la 7e Législature et selon plusieurs de ses collègues députés, ça reviendra encore à la 9e, à la 10e…législature.
Pour le député UP, il faut que le débat soit mené un jour. Selon elle, les propos du président Patrice Talon ne doivent pas normalement faire taire le débat. « La manière dont la question a été posée au chef de l’Etat par les syndicats, il fallait que le chef de l’Etat réponde. Ce qui est logique. Il a joué son rôle », a indiqué Sènami Mèdégan Fagla.