La dépouille du journaliste français de la chaîne de télévision BFMTV est arrivée à l’aéroport du Bourget dans la nuit de mercredi à jeudi. Un hommage est prévu vendredi place de la République à Paris.
La dépouille du journaliste Frédéric Leclerc-Imhoff, tué en Ukraine, est arrivée dans la nuit de mercredi à jeudi en France, accueillie par des membres de sa famille, des proches et la ministre de la Culture Rima Abdul Malak, a constaté un photographe de l’AFP.
Devant son cercueil drapé de noir, un moment de recueillement a eu lieu sur le tarmac de l’aéroport du Bourget, où son corps est arrivé vers « un peu plus de 3h00 » du matin, ont précisé les journalistes de sa chaîne d’info en continu BFMTV. Un hommage lui sera en outre rendu vendredi à 18h30 place de la République à Paris, à l’appel de Reporters sans frontières (RSF) notamment. Sa famille, ses amis et ses collègues seront présents.
Les deux personnes qui faisaient équipe avec Frédéric Leclerc-Imhoff en Ukraine pour BFMTV, le reporter Maxime Brandstaetter et la journaliste-traductrice ukrainienne Oksana Leuta, sont pour leur part rentrées en France le 3 juin. « Ses parents sont venus nous accueillir à la descente de l’avion, ça a été les premières personnes que j’ai vues et ce n’était pas facile », a témoigné dimanche sur BFMTV M. Brandstaetter, visiblement très ému.
« Je sentais que je lui devais ça, de parler à ses parents, d’échanger avec eux, de me rapprocher d’eux, de me sentir proche, d’embrasser sa mère », a poursuivi le reporter. Oksana Leuta a elle jugé « très important que le monde entier entende ce qui s’est passé avec Frédéric ». Âgé de 32 ans, Frédéric Leclerc-Imhoff travaillait pour BFMTV depuis six ans et effectuait là sa deuxième mission en Ukraine, comme journaliste reporter d’images (JRI).