Le Premier ministre Burkinabé Apolinaire Kyelem, a annoncé vendredi, un ambitieux plan pour renforcer l’autosuffisance énergétique du Burkina Faso, notamment par la construction d’une raffinerie de pétrole et la diversification des sources d’énergie.
Face aux parlementaires le vendredi 1er décembre 2023, le chef du gouvernement de Transition au Burkina Faso, Apolinaire Kyelem, a affirmé que des pourparlers étaient en cours avec la République islamique d’Iran pour la construction d’une raffinerie de pétrole, tandis qu’un mémorandum a été signé avec le Ghana pour l’établissement d’un oléoduc multi-produit. Ces projets, selon le patron de la Primature, visent à garantir un approvisionnement continu en hydrocarbures pour le Burkina Faso.
En parallèle, des avancées significatives ont été réalisées avec la Russie, avec la signature d’une convention en octobre dernier pour la construction d’une centrale nucléaire.
Me Kyelem a expliqué que ces initiatives ambitieuses ont pour objectif de combler le retard accumulé dans la production d’énergie électrique et de renforcer considérablement les capacités énergétiques du pays.
En complément à ces projets d’envergure, le Burkina Faso s’engage également à exploiter davantage l’énergie photovoltaïque. D’après les annonces du Premier ministre, le Burkina va raviver le projet de construction du barrage hydroélectrique de Noumbiel, anticipant ainsi des bénéfices notables non seulement pour la production électrique, mais également pour l’agriculture et l’approvisionnement en eau.
Actuellement, le parc de production énergétique du Burkina Faso se compose de centrales thermiques et hydroélectriques, avec des capacités respectives de 206,318 MW et 35,9 MVA, ainsi que des centrales thermiques privées de 68,434 MW.