Le ministère sud-africain des Affaires étrangères a annoncé aujourd’hui qu’il accordera l’immunité diplomatique aux officiels étrangers participant aux réunions préparatoires du prochain sommet des BRICS. Cette mesure vise à garantir la sécurité et l’intégrité des discussions, tout en soulignant que cette immunité ne prévaudra pas sur les mandats émis par les tribunaux internationaux.
L’Afrique du Sud va accorder l’immunité diplomatique aux officiels étrangers participant aux réunions préparatoires du sommet des BRICS. Clayson Monyela, chef du département de la diplomatie publique au ministère des Relations internationales et de la Coopération, a précisé sur Twitter que ces immunités ne l’emporteraient pas sur les mandats émis par un tribunal international à l’encontre d’un participant au sommet. Cette clarification souligne l’engagement de l’Afrique du Sud à respecter les obligations juridiques internationales, tout en facilitant des discussions ouvertes et constructives entre les dirigeants des BRICS.
Le sommet des BRICS, qui se tiendra à Johannesburg du 22 au 24 août, accueillera des représentants des économies émergentes du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud. Parmi les participants attendus, le président russe Vladimir Poutine, visé par un mandat d’arrêt international émis par la Cour pénale internationale (CPI) en mars dernier. Cependant, il est important de souligner que l’immunité diplomatique accordée par l’Afrique du Sud ne prévaudra pas sur les mandats émis par les tribunaux internationaux.
L’Afrique du Sud rappelle également l’incident survenu lors d’un sommet de l’Union africaine en 2015, où l’ancien président soudanais Omar Al-Bashir, faisant l’objet d’un mandat d’arrêt de la CPI, a pu assister au sommet sans être arrêté. Cela souligne l’importance de clarifier les dispositions relatives à l’immunité diplomatique et d’assurer leur conformité avec les obligations internationales en matière de justice.