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La Tunisie dénonce l’ingérence étrangère dans ses affaires intérieures

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Le président tunisien Kaïs Saïed a réagi aux réactions internationales concernant la mise sous mandat de dépôt de Rached Ghannouchi, chef du mouvement Ennahdha. Le chef de l’Etat a dénoncé une « ingérence flagrante » dans les affaires intérieures de la Tunisie et a affirmé que son pays est souverain.

Les forces de l’ordre tunisiennes ont arrêté Rached Ghannouchi, figure éminente de l’opposition en Tunisie, le lundi 17 avril 2023. Le tribunal de première instance de Tunis a ensuite ordonné son placement sous mandat de dépôt pour des « déclarations qui lui sont attribuées complotant contre la sécurité de l’Etat ». Cette situation a fait réagir plus d’un qui ont appelé à la libération du principal opposant de Kaïs Saïed.

Cependant, le président Saïed a dénoncé l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la Tunisie, affirmant que son pays est indépendant et souverain. Il a également critiqué les capitales qui ont exprimé leur inquiétude quant à la situation en Tunisie, rappelant que les mesures ont été prises par des juges honnêtes pour protéger la sécurité de l’Etat.

L’Union européenne et les Etats-Unis ont exprimé leur inquiétude face à la situation en Tunisie, tandis que le mouvement Ennahdha et d’autres forces de l’opposition ont qualifié les mesures d’exception de coup d’Etat contre la Constitution de la révolution de 2014.

Des mésures d’exception…

Depuis le 11 février 2023, les autorités tunisiennes ont lancé une campagne d’arrestations de dirigeants et de militants de l’opposition, ce qui a conduit à des réactions internationales. Le président Saïed a ignoré les appels de l’opposition à des élections présidentielles anticipées et a affirmé que ses mesures sont « nécessaires et légales » pour sauver l’Etat d’un effondrement total.

En effet, Kaïs Saïed a pris des mesures d’exception depuis le 25 juillet 2021, qui ont entraîné la destitution du gouvernement, la nomination d’un nouvel Exécutif, la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature et du Parlement, la promulgation de lois par décrets présidentiels, l’adoption d’une nouvelle Constitution par référendum le 25 juillet 2022, ainsi que la tenue d’élections législatives anticipées boycottées par l’opposition. La situation en Tunisie reste tendue, et l’avenir politique du pays est incertain.

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