La Russie a déclaré ce mercredi, n’avoir été mêlée de près ou de loin, aux cyberattaques qui ont ciblé plusieurs sites militaires et deux banques ukrainiennes le mardi 15 janvier 2022.
Mardi, plusieurs sites web ukrainiens sont restés inaccessibles, notamment ceux du ministère de la Défense et des forces armées Ukrainiennes ainsi que celui du Privatbank, qui est la première banque ukrainienne, avec 20 millions d’usagers. Le premier système d’échange financier du pays (mobile, terminaux, distributeurs).
Vers 18h40, le ministère de la Défense a nommé la raison de l’échec de son site Web. Le portail Web a probablement été victime d’une attaque DDoS, car un nombre excessif de visites par seconde a été enregistré. « Pendant que des travaux sont en cours pour restaurer le site, le ministère communiquera via des pages sur les réseaux sociaux et le portail ArmyInform ».
« Une attaque DdS massive est en cours sur Privat24. Dans le même temps, les fonds des utilisateurs sont en sécurité », a souligné le Centre pour les communications stratégiques et la sécurité de l’information. « Il est possible que l’agresseur ait eu recours à la tactique des petits coups bas , car dans l’ensemble ses plans agressifs ne fonctionnent pas », a indiqué la page Facebook du Centre.
Très vite, beaucoup soupçonnaient la Russie qui entretient depuis quelques mois, un bras de fer avec l’Ukraine qui, faut-il le rappeler, le 14 janvier, a essuyé une cyberattaque à grande échelle sur les ressources Internet avec plus de 70 sites touchés, dont ceux du gouvernement.
Et comme on pouvait s’y attendre le plus, Moscou n’a pas tardé à réagir. « La Russie n’a rien à voir avec des cyberattaques quelconques», a assuré à la presse, ce mercredi 16 février 2022, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, tout en estimant qu’il « était prévisible que l’Ukraine continue d’accuser la Russie de tout », rapporte l’AFP. La Russie est couramment accusée de cyberattaque dévastatrices notamment par les Etats-Unis et l’Ukraine.