Un sommet international, tenu lundi 4 et mardi 5 juillet en Suisse, rassemble de nombreux dirigeants européens autour d’une délégation ukrainienne. Il doit aborder l’épineux défi de la reconstruction du pays, dévasté par la guerre.
La future reconstruction de l’Ukraine est au menu d’une conférence organisée à Lugano, lundi 4 et mardi 5 juillet. Le Premier ministre ukrainien, Denys Chmygal, et le président du Parlement, Rouslan Stefantchouk, sont arrivés à Lugano dès dimanche. Ils doivent y rencontrer notamment la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, pour poser les bases d’un programme de reconstruction.
La conférence, qui se tient à Lugano, dans le Sud de la Suisse, avait été planifiée bien avant la guerre et devait initialement se concentrer sur les réformes en Ukraine et notamment la lutte contre une corruption endémique. Un programme évidemment chamboulé par l’éclatement du conflit, en février dernier. Elle doit désormais donner à Kiev l’occasion de partager son plan de relance, en se focalisant sur la reconstruction de ses infrastructures dévastées.
L’issue de ce conflit, qui fait rage depuis l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe le 24 février, reste encore très incertaine malgré une aide militaire et financière conséquente des alliés et une avance russe bien moins rapide que prévu. Dans son allocution de dimanche soir, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a tenté de faire bonne figure, insistant sur les autres lignes de front, où Kiev affirme « progresser », dans les régions de Kharkiv (nord-est) ou Kherson (sud). « Un jour viendra où nous dirons la même chose du Donbass », a assuré le président Zelensky.