La France a procédé, ce mardi 5 juillet, au rapatriement de 35 mineurs et 16 mères présents dans des camps de prisonniers jihadistes en Syrie depuis la chute de Daesh.
La France a procédé au rapatriement de 16 mères et 35 enfants, français, détenus dans des camps du nord-est de la Syrie, a annoncé mardi le Quai d’Orsay dans un communiqué. « Les mineurs ont été remis aux services chargés de l’aide à l’enfance et feront l’objet d’un suivi médical », indique la diplomatie française.
S’agissant des mères, elles « ont été remises aux autorités judiciaires compétentes ». « La France tient à remercier les autorités locales du nord-est syrien pour la coopération qui a rendu possible cette opération », conclut le ministère des Affaires étrangères.
Cette annonce marque, donc, une nette rupture avec le mode opératoire de la France qui consistait jusqu’à présent à évaluer les situations au cas par cas, en rapatriant les enfants au compte-goutte et en refusant de rapatrier les mères. Le président français Emmanuel Macron, avait promis à l’entre-deux-tours du scrutin présidentiel, en avril dernier, que ces « opérations se feront » mais n’avait pas donné davantage de détails « pour ne pas politiser cette question et assurer une totale sécurité ».