La Corée du Nord a tiré deux missiles balistiques, quelques jours après un précédent essai et avant une visite en Corée du Sud de la vice-présidente américaine, Kamala Harris.
L’armée sud-coréenne l’a annoncé ce mercredi : alors que la vice-présidente américaine, Kamala Harris, se rend ce jeudi à Séoul, deux «Â missiles balistiques » de courte portée ont été tirés par la Corée du Nord. Ces lancements qui font partie d’une série d’essais militaires menés cette année, interviennent après les avertissements des services de renseignement de Séoul prévoyant un prochain test nucléaire par Pyongyang.
L’armée sud-coréenne a indiqué avoir «Â détecté deux missiles balistiques de courte portée tirés depuis la zone de Sunan à Pyongyang ». Les missiles «Â ont parcouru quelque 360 kilomètres à une altitude de 30 km et à la vitesse de Mach 6 », a précisé l’état-major interarmées de Séoul dans un communiqué, ajoutant que les détails des lancements continuaient à être analysés. «Â Notre armée a renforcé l’enregistrement et la surveillance et est en état d’alerte en étroite coopération avec les États-Unis », a-t-il ajouté.
Tirs confirmés par le Japon
Le Japon a également confirmé les deux lancements, par le biais de son ministre de la Défense Toshiro Ino qui a ajouté que la récente série de tirs de missiles par la Corée du Nord était «Â sans précédent » en termes de fréquence. «Â Ces tirs de missiles répétés ne peuvent pas être tolérés », a-t-il ajouté. Dimanche, la Corée du Nord a déjà tiré un missile balistique de courte portée, ce qui a été interprété comme une réponse à l’arrivée du porte-avions américain à propulsion nucléaire USS Ronald Reagan pour des exercices conjoints avec la marine sud-coréenne au large de la côte orientale du pays.
Le président conservateur sud-coréen Yoon Suk-yeol, qui a pris ses fonctions en mai, a promis de renforcer la coopération militaire avec les États-Unis, après l’échec rencontré par son prédécesseur dans ses tentatives de rapprochement diplomatique avec le Nord.
Yoon Suk-yeol doit, par ailleurs, recevoir, ce jeudi à Séoul, la vice-présidente américaine, Kamala Harris, qui doit se rendre dans la zone démilitarisée entre les deux Corée. Washington est le principal allié de Séoul en matière de sécurité, avec environ 28 500 de ses soldats stationnés en Corée du Sud.