Malgré le décès du chef de Wagner, Evguéni Prigojine, les autorités centrafricaines ont confirmé leur engagement envers la coopération avec la Russie. Le ministre conseiller à la Présidence centrafricaine, Fidèle Gouandjika, a souligné que la relation stratégique entre les deux pays demeurerait inchangée.
Dans une déclaration surprenante, les autorités centrafricaines ont maintenu leur engagement envers la Russie, malgré la mort du chef du groupe paramilitaire Wagner, Evguéni Prigojine. Le ministre conseiller à la Présidence centrafricaine, Fidèle Gouandjika, a exprimé cette position dans une interview accordée au journal Financial Times. Selon lui, la coopération stratégique entre les deux nations restera inchangée, malgré le décès de Prigojine.
« C’est une triste nouvelle, il a sauvé la démocratie, le pays est en deuil. Mais cela ne change absolument rien pour nous », a déclaré Gouandjika. Il a ajouté que l’accord avec Moscou continuerait de permettre la présence d’instructeurs russes en République centrafricaine, soulignant ainsi l’importance de cette coopération dans le maintien de la stabilité et de la sécurité dans la région.
La position de la Russie sur cette question a été soulignée par le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, qui a précisé que la présence des instructeurs russes en Afrique était régie par des contrats conclus entre les pays africains et le groupe paramilitaire Wagner. « Le sort de ces accords doit être décidé par les gouvernements des pays concernés« , a rappelé Lavrov lors d’une conférence de presse, soulignant ainsi le respect de la souveraineté des nations partenaires.