La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a appelé ce jeudi, la junte militaire au pouvoir, au Burkina Faso, à mettre en place « immédiatement l’Autorité de la Transition ».
A l’issue de son sommet extraordinaire ce jeudi, à Accra, la capitale ghanéenne, la CEDEAO, a fait choix de ne pas imposer de nouvelles sanctions au Burkina Faso qu’elle a déjà suspendu, après le coup d’Etat du lundi 24 janvier 2022.
Sans sanction aucune, l’organisation ouest-africaine a appelé » l’autorité militaire à mettre en place immédiatement l’Autorité de la Transition, à adopter un calendrier de transition et favoriser le retour à l’ordre constitutionnel dans un délai convenu et raisonnable. Il sera ainsi plus facile d’obtenir un soutien de l’ensemble des partenaires régionaux et internationaux pour faire face à la situation sécuritaire et humanitaire ».
La CEDEAO a « réitéré au cours de son sommet, sa condamnation absolue du coup d’Etat du 24 janvier 2022 et exprimé sa préoccupation face au maintien en détention du Président Roch Kaboré », dont elle a exigé la libération sans condition et la protection, sans plus tarder.