Les Gardiens de la révolution iraniens ont arrêté plusieurs diplomates étrangers, dont un Britannique, les accusant d' »espionnage », ont déclaré mercredi l’agence de presse Fars et la télévision d’État.
Le Corps des gardiens de la révolution islamique a identifié et arrêté des étrangers, affirmant qu’ils avaient été observés par des drones en train de prélever des échantillons de sol dans une zone interdite du désert central iranien, a indiqué l’agence de presse Fars. Elle a ajouté que la zone où ils se trouvaient était proche de celle où l’IRGC ( Le corps des Gardiens de la révolution islamique) a effectué des exercices de tir de missiles, selon la télévision d’État le 6 juillet.
L’ambassadeur adjoint de Grande-Bretagne fait partie des personnes qui se sont rendues dans le désert de Shahdad avec sa famille en tant que touriste, a rapporté Fars, ajoutant que le diplomate sera expulsé. Une photo accompagnant le rapport de Fars montre quatre personnes dans un décor désertique. Une autre photo montre deux personnes qui semblent chercher des échantillons de terre après avoir garé leurs vélos. « Ces espions prélevaient des échantillons de terre dans le désert central de l’Iran où se déroulaient les exercices de missiles aérospatiaux des Gardiens de la révolution », a déclaré la télévision d’État.
Un démenti du ministère britannique des Affaires étrangères
Le ministère britannique des affaires étrangères a démenti les affirmations de l’IRGC, déclarant à Sky News que « les rapports sur l’arrestation d’un diplomate britannique en Iran sont complètement faux. »
Mercredi soir, le secrétaire du Haut Conseil iranien pour les droits de l’homme, Kazem Gharibabadi, a affirmé que le Royaume-Uni menait un « projet anti-iranien sur les droits de l’homme », selon l’agence de presse de la République islamique (IRNA). Gharibabadi a affirmé que la plupart des rapporteurs spéciaux de l’ONU pour l’Iran sont soutenus par le gouvernement britannique et vivent au Royaume-Uni.