Selon le rapport 2021 sur l’indice de développement humain (IDH) publié par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), le Bénin figure parmi les pays qui ont connu du recul du fait de la pandémie de la Covid19.
Le rapport 2021 sur l’Indice de Développement Humain (IDH) du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) est rendu public depuis le Jeudi 08 Septembre 2022. Selon le contenu du rapport intitulé: « Temps incertains, vies bouleversées. Façonner notre avenir dans un monde en mutation »; le Bénin comme plusieurs autres pays a connu un recul du fait de la pandémie de la Càvid19.
Le pays du président Patrice Talon occupe en effet la 166e place au plan mondial et la 30e place en Afrique dans le dernier rapport sur l’Indice de développement humain (IDH) rendu public jeudi dernier par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Le même rapport montre que le Bénin a atteint un score de 0,525 sur 1 point. En 2019, le score du Bénin était de 0,545 et le pays était 158eme sur 189 économies attribuées. Le Bénin a vu donc son score baissé dans ce dernier rapport de même que son rang. Ce rapport porte sur la période 2020-2021.
L’indice sur le plan africain…
Selon le rapport publié par le PNUD, au plan africain, c’est l’île Maurice qui occupe la première place du classement soit la 63e place mondiale. Dans la catégorie des indices de développement élevés, Sept (07) pays africains se positionnent et 17 autres pays sont dans la catégorie des IDH « moyens ». La majorité des pays africains étudiés dans le rapport se classe dans la catégorie des IDH « faibles ». Le Bénin est classé 30è pays à développement humain faible sur les 53 pays africains.
Il faut dire que l’IDH mesure le niveau de développement humain des États, en se basant, entre autres, sur le niveau d’éducation de la population, de la santé et du revenu. Dans le dernier rapport, le PNUD souligne que 9 pays sur 10 évalués dans le monde ont enregistré une baisse de son IDH. Selon le programme des Nations Unis pour le développement, cette régression de l’indice de la plupart des pays africains se justifie par le fait que « les femmes, qui ont assumé la majeure partie des travaux domestiques et de soins supplémentaires gagnés par la fermeture des écoles et les mesures de confinement, ont connu un état de détresse psychologique beaucoup plus élevé qu’avant la crise. »