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Guinée: de l’arrivée au pouvoir d’Alpha Condé à  sa chute par un coup d’Etat

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Des officiers des forces spéciales guinéennes ont affirmé dimanche avoir capturé le président Alpha Condé, pris le contrôle de Conakry et « dissous » les institutions, lors d’un coup d’Etat qui pourrait sonner la retraite d’un vétéran de la politique africaine, mais condamné par la communauté internationale. Rappel des dates-clés depuis l’arrivée d’Alpha Condé au pouvoir en Guinée jusqu’à sa capture par des putschistes dimanche.

Tout est allé très vite, ce dimanche 5 septembre. Aux alentours de 8h, des tirs nourris et à l’arme lourde ont été entendus aux abords de Sékhoutouréya, le palais présidentiel, où se trouvait alors le président de la République de Guinée, Alpha Condé. Les tirs s’étaient poursuivis tout au long de la matinée. L’attaque a été menée par les hommes des forces spéciales de Guinée, une unité mis en place par le président Condé lui-même et qui est dirigée par le lieutenant-colonel Doumbouya. Des officiers des forces spéciales guinéennes ont affirmé avoir capturé le chef de l’Etat Alpha Condé et «Â dissoudre »Â les institutions.

Condé président

Le 7 novembre 2010, l’opposant historique Alpha Condé remporte le second tour de la présidentielle face à l’ex-Premier ministre Cellou Dalein Diallo, devenant le premier chef de l’Etat démocratiquement élu du pays après un demi-siècle de régimes autoritaires. Il entreprend une série de réformes, notamment de l’armée qui a souvent joué un rôle prépondérant, et du secteur minier, dont les importants gisements sont sous-exploités. 

Le 19 juillet 2011, le président sort indemne d’une attaque menée par des militaires contre sa résidence. Il accuse plusieurs personnalités, et met en cause le Sénégal et la Gambie, qui démentent. En 2013, deux militaires sont condamnés à la réclusion à perpétuité pour tentative d’assassinat.

Manifestation, réélection, nouvelles tensions

Le 27 septembre 2011, des violences éclatent entre forces de l’ordre et opposants à Conakry après l’interdiction d’un rassemblement. Entre fin septembre et début novembre, plus de 350 personnes sont jugées. En 2012, le pays est secoué par de nombreuses manifestations violentes d’habitants excédés par le délabrement des services publics, la corruption et la brutalité des forces de l’ordre. Des manifestations d’opposition exigent des législatives transparentes, reportées depuis 2011. 

En 2013, plusieurs manifestations dégénèrent en affrontements avec les forces de l’ordre, faisant une cinquantaine de morts. En septembre, le président et ses alliés remportent les élections législatives. Le 11 octobre 2015, M. Condé est réélu pour un second mandat, après un scrutin émaillé de violences – au moins 13 morts selon Amnesty International – et d’accusations de fraudes. 

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En 2018, le parti au pouvoir remporte les premières élections locales organisées depuis 2005, résultat contesté par l’opposition. Amnesty recense au moins 18 morts lors de manifestations cette année-là.

3e mandat contesté

A partir d’octobre 2019, la perspective d’un troisième mandat de M. Condé génère une contestation qui fera des dizaines de morts civils. Le chef de l’Etat fait adopter le 22 mars 2020 une nouvelle Constitution lors d’un référendum boycotté par l’opposition et invoque ce changement de loi fondamentale pour briguer un 3e mandat.

Alpha Condé est déclaré large vainqueur de la présidentielle du 18 octobre 2020, malgré les protestations de son principal challenger, Cellou Dalein Diallo, et d’autres adversaires qui dénoncent « bourrages d’urnes » et irrégularités.

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– Coup d’Etat –

Le 5 septembre 2021, des officiers des forces spéciales capturent Alpha Condé, prennent le contrôle de Conakry et annoncent la dissolution des institutions. Le coup d’Etat est condamné par une bonne partie de la communauté internationale.

Leur chef, le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya s’engage à « une concertation nationale pour ouvrir une transition inclusive et apaisée » et la rédaction consensuelle d’une nouvelle Constitution. Le lendemain, il promet l’installation d’un « gouvernement d’union nationale » chargé de conduire la transition.

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