Ce mardi 5 juillet, le Quai d’Orsay a confirmé la mort d’un second combattant français en Ukraine. « Nous avons appris la triste nouvelle de ce décès », a indiqué le Quai d’Orsay dans un communiqué.Â
Un Français de 20 ans, Adrien D., a été tué par des bombardements russes en Ukraine en juin. Il s’était engagé aux côtés des forces ukrainiennes quelques jours après le début de la guerre. L’information a été confirmée par le ministère français des Affaires étrangères ce mardi 5 juillet.
« Nous présentons nos condoléances à sa famille, avec laquelle les services concernés (…) sont en contact », écrit le Quai d’Orsay dans un communiqué. « Nous rappelons que l’Ukraine, dans la totalité de son territoire, est une zone de guerre. Dans ce contexte, il est formellement déconseillé de se rendre en Ukraine, quel qu’en soit le motif. »
Un premier combattant français, Wilfried Blériot, avait été tué début juin dans la région de Kharkiv, selon le ministère des Affaires étrangères. Ce second combattant aurait été blessé dans la même attaque, avant de succomber à ses blessures.
Une cinquantaine de Français combattants volontaires
La Légion internationale de défense de l’Ukraine, organisme officiel des combattants volontaires étrangers, avait aussi évoqué son décès aux côtés d’un Néerlandais, d’un Australien et d’un Allemand sans préciser la date ni les circonstances de leur mort. Selon cet organisme, il y aurait environ une cinquantaine de Français qui se battent actuellement en Ukraine.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait annoncé la formation de la Légion internationale de défense de l’Ukraine au début de la guerre et les autorités ukrainiennes ont peu après déclaré avoir reçu environ 20 000 candidatures. Le conflit aurait également attiré un nombre important de combattants volontaires de la Géorgie, ex-république soviétique qui a connu une guerre éclair avec la Russie en 2008 ayant entraîné la reconnaissance par Moscou de deux territoires séparatistes prorusses, l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud.