L’Union européenne (UE) a signé un onzième accord de sanctions contre la Russie, visant à empêcher le contournement des mesures restrictives déjà en place. Ces nouvelles mesures, adoptées par les ambassadeurs des 27 États membres de l’UE à Bruxelles, comprennent des sanctions individuelles ainsi que des mesures spécifiques visant à contrer les tentatives de contournement.
Mercredi, les États membres de l’UE ont convenu d’un nouvel ensemble de mesures restrictives contre la Russie, dans le but de renforcer les sanctions déjà en vigueur et de décourager les tentatives de contournement. La Suède, qui assure actuellement la présidence tournante du Conseil de l’UE, a confirmé que ces mesures comprennent des sanctions individuelles ainsi que des actions spécifiques pour contrer le contournement.
L’une des principales préoccupations de l’UE est de veiller à ce que des biens interdits d’exportation vers la Russie ne trouvent pas un chemin détourné pour approvisionner le complexe militaire russe. En prenant des mesures supplémentaires pour prévenir ces situations, l’UE espère renforcer l’efficacité des sanctions existantes et envoyer un message clair à la Russie quant aux conséquences de ses actions.
Les détails spécifiques des nouvelles mesures restrictives n’ont pas encore été divulgués, mais il est prévu que des individus et des entités russes soient ciblés. Les sanctions individuelles peuvent inclure des interdictions de voyage et le gel des avoirs, visant à mettre sous pression les personnes impliquées dans des activités contraires aux intérêts de l’UE.
La Russie est déjà soumise à un ensemble complet de sanctions de la part de l’UE, en raison de ses actions passées, notamment l’annexion de la Crimée en 2014 et son rôle présumé dans le conflit en Ukraine. Les sanctions visent à limiter l’accès de la Russie aux marchés financiers européens, à restreindre les exportations de biens sensibles et à cibler les personnes et les entités responsables de ces actions.