L’offensive militaire russe en Ukraine se poursuit malgré les appels à la cessation des hostilités lancés par la communauté internationale. Sur le terrain, la situation s’empire à Koursk, à Kiev et à l’est du pays.
La Russie reste intrépide et poursuit sa mission en Ukraine. En face, Kiev, soutenu par ses alliés, réplique bon gré mal gré, à l’offensive moscovite. Ce vendredi, le gouverneur de la région de Koursk, frontalière de l’Ukraine, Roman Starovoït, a annoncé sur Télégramme, une nouvelle attaque au mortier dans sa région en provenance du territoire ukrainien, sur un poste de contrôle du village de Kroupets.
Sur le terrain à Kiev, Moscou a revendiqué la frappe intervenue jeudi en pleine visite du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, suscitant un tollé occidental. Une journaliste ukrainienne de Radio Liberty, Vira Ghyrytch, aurait été tuée dans cette frappe qui, selon Moscou, visait « les ateliers de l’entreprise spatiale Artiom » à Kiev.
M. Guterres a été « choqué », la France a condamné des « frappes indiscriminées », Berlin a évoqué des frappes « inhumaines » et le président ukranien Volodymyr Zelensky a estimé que cette frappe visait à « humilier l’ONU ».
A l’est du pays, « la bataille du Donbass reste la priorité de la Russie », selon le ministère britannique de la Défense qui relève des combats particulièrement importants autour des villes de Lysychansk et Severodonetsk.
Environ 57.000 réfugiés ukrainiens
Près de 57.000 réfugiés ukrainiens ont fui ces dernières 24 heures leur pays pris d’assaut par les troupes russes depuis le 24 février, portant le total à plus de 5,4 millions, selon des chiffres du Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) publiés vendredi.
Le flux s’est très nettement ralenti depuis fin mars, même s’il a légèrement repris ces derniers jours. Quelque 8,3 millions de personnes pourraient fuir cette année l’Ukraine, selon des estimations de l’ONU publiées cette semaine.