Le président de la Biélorusse, Alexandre Loukachenko, a affirmé qu’« il y a environ trois jours, peut-être plus, on a essayé depuis l’Ukraine de frapper des cibles militaires » dans son pays. Il a menacé de riposter.
En Biélorussie, le président Alexandre Loukachenko a menacé de riposter, après que, des frappes aériennes qui auraient été tirées depuis l’Ukraine, auraient ciblé des installations militaires de son pays.
« Dieu soit loué, nos systèmes anti-aériens Pantsir ont intercepté tous les missiles tirés par les forces ukrainiennes », a-t-il ajouté, alimentant les spéculations d’une implication croissante de cet allié de Moscou dans le conflit avec l’Ukraine. « On nous provoque », a-t-il lancé, menaçant de riposter « instantanément à toute frappe ennemie contre le territoire de la Biélorussie », un message visiblement destiné à Kiev et aux Occidentaux.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, la Biélorussie s’est notamment rapprochée de la Russie, faisant ainsi l’objet de critiques internationales. Samedi 25 juin, la Russie a annoncé qu’elle fournirait à la Biélorussie des systèmes de missiles capables de transporter des armes nucléaires.
« Nous allons transférer à la Biélorussie des systèmes de missiles tactiques Iskander-M, qui peuvent utiliser à la fois des missiles balistiques et de croisière, à la fois dans les versions conventionnelles et nucléaires », a déclaré Vladimir Poutine, selon un résumé de la réunion fourni par le ministère des Affaires étrangères.
L’Iskander-M est un système guidé mobile nommé « SS-26 Stone » par l’Otan qui a remplacé le « Scud » soviétique. Ses deux missiles guidés ont une portée allant jusqu’à 500 km et peuvent transporter des ogives conventionnelles ou nucléaires.