A la suite de la suspension de « France 24 » au Burkina faso, la direction de la chaîne de télévision française a déclaré déplorer « cette décision et conteste les accusations sans fondement qui mettent en cause le professionnalisme de la chaîne ».
Après la suspension de « France 24 » par le gouvernement burkinabè qui reproche à la chaine la diffusion d’une « interview du Chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) », la direction de France 24 déplore cette décision et conteste les accusations sans fondement qui mettent en cause le professionnalisme de la chaîne.
« France 24 s’indigne des propos outranciers et diffamatoires du gouvernement burkinabè, associant la chaîne à « une agence de communication pour ces terroristes », qui tentent de décrédibiliser la chaîne, dont l’indépendance et la déontologie ne sont plus à démontrer. France 24 rappelle son attachement sans faille à la liberté d’informer comme au travail professionnel de ses journalistes. » peut-on lire sur le site du médias français.
« En outre, la décision de suspendre la chaîne intervient sans préavis et sans que n’aient été mises en Å“uvre les procédures prévues par la convention de diffusion de France 24 établie par le Conseil Supérieur de la Communication du Burkina Faso. » a rappelé la chaine.
Début décembre, les autorités de Ouagadougou avaient déjà suspendu la diffusion de Radio France Internationale (RFI), du même groupe que France 24, France Médias Monde. RFI était notamment accusée d’avoir relayé « un message d’intimidation » attribué à un « chef terroriste ». RFI et France 24 sont aussi suspendues au Mali, également gouverné par une junte militaire, depuis un an. Les deux médias, qui couvrent de près l’actualité africaine, sont très suivis dans toute l’Afrique francophone.